Au delà de la débâcle médiatique autour de sa sortie en salle et du Netflix Gate autour du film, Okja nous offre une histoire véritablement touchante. Au milieu du conflit très actuel entre capitalisme et écologies, une petite fille a pour seul but : sauver son animal de compagnie. Avec un casting très bien choisi avec des guests de luxe. Sans être lourd et moralisateur, le film dessert bien son propos à travers de plusieurs scènes qui passent habilement entre humour et violence pour un fin douce mais qui garde une bonne dose d'amertume, signe d'un film engagé réussi.

Critique de Lila, merci !

Avec sa simplicité habituelle, Nichols dépeint des personnages aux motivations claires sans s'embarrasser du superflu. Préférant laisser les explications de côté, le film reste volontairement flou sur certaines choses, préférant miser sur son ambiance (les décors sont magnifiques) et sur le jeu des acteurs (ces regards de Michael Shannon expriment tant de choses, c'en est bouleversant) que l'explicatif. On se laissera donc porter par ce film de science-fiction qui n'est pas éloigné du Spielberg de ''Rencontres du 3ème type'' ou du Carpenter de ''Starman'' et où tout ce qui arrive de surnaturel n'a pas besoin d'être encombré de beaux atours pour exprimer toute sa puissance émotionnelle. Avec une mise en scène sobre, superbe et jamais grandiloquente soulignée par une musique entêtante, Jeff Nichols transcende la science-fiction pour livrer une émouvante histoire de famille avec une simplicité presque déconcertante mais certainement admirable.

The Lobster est un film très étrange, le film est traité d’une façon très grave et très oppressante, mais c’est l’étrangeté qui caractérise chaque personnage qui fait tout le charme du film. Le jeu d’acteur, toujours impassible aux situations toujours plus loufoques les unes que les autres risques de vous bluffer. Le casting de super bonne qualité aide beaucoup à jouer sur ce type de comique. The Lobster est un film unique qui vaut vraiment la peine d’être regardé si vous aimez les comédies excentriques ou tout simplement si vous voulez voir quelque chose de différent.

Critique de Valleyforge, merci !

C’est un petit film anglais, le contraire du blockbuster: la part belle aux personnages, travaillés en finesse, et tant pis pour les effets spéciaux, mêmes si l’androïde (c’est une femme) est particulièrement réussie: seul le visage et les mains sont humaines, le reste est transparent ou presque, c’est remarquable. Les acteurs sont quasi inconnus et parfaitement justes: l’inventeur de Bluebook (l’équivalent de Google), un dieu qui ne s’assume pas complètement, le développeur qui se doute bien que tout cela n’est pas clair, et la robot(e ?) qui reste impénétrable. Un bon moment à passer en famille, la jaquette du DVD est indigente mais vous pouvez y aller sans crainte.

Critiques de Gauthier et d'Alexandre, merci !

“Naïveté” est un mot qui colle assez bien avec ce film qui semble parfois un peu grossier dans son développement, tant sur un plan scientifique que sur un plan dramaturgique, donnant à plusieurs reprises l’impression au spectateur que c’est un peu “gros” et que ça commence à faire “beaucoup”. Mais il y a des films dont les maladresses sont touchantes, qu’on finit par accepter tout aussi naïvement, et qui en font finalement une partie du charme.

Incroyable comme ce film aborde des débat sur des sujet pourtant si éloigner mais qui ne peuvent exister l’un sans l’autre. La science et le spirituelle sont représenter par ces deux acteurs de manière juste et sa sonne parfaitement.
Un film qui vous prend au tripes et vous laisse songeur sur notre monde et ce que nous en connaissons!

Un excellent animé ! Poussant le délire gravitationnel jusqu'au bout. Ce film est injustement méconnu...

Critique de Sarh, merci !

Un très bon film ! Que je conseille fortement aux jeunes ! Ça parle de la légende du comte saint-Germain .c’est un peu comme Harry Potter. Ou les héros du film revient en arrière les années 50 , 60 pour voir d’autres personnes et accomplir leur soit disant devoir. Et la suite du film est bleu saphir puis vert émeraude.

Un film de SF qui prouve qu’il ne faut pas X millions de dollars pour faire un bon film, un scénario béton est largement suffisant.

The Man From Earth est un film très inhabituel. L’histoire est super, le jeu d’acteur proche de la perfection, la profondeur des personnages est étonnante, la musique est à la hauteur et le concept génial! Tout s’emboîte parfaitement et est grandement inspiré.

Ce film est une mise en garde contre la surexploitation des composants pouvant rendre stérile que l'on trouve dans des produits quotidiens et des ondes omniprésentes de notre entourage. Sans énormes moyens le film est marquant sur la manière dont l'Angleterre est montré car on se croit dans le tiers monde, c'est aussi une façon de montrer que les conflits se déroulants loin de l'Europe peuvent soudainement se dérouler en bas de chez nous.

Quand le générique se termine on est encore statique devant l’écran, le visage ruisselant de larmes, les lèvres partagées entre peine, joie et choc, les nerfs encore dans l’œuvre dégagés de la réalité. Après quelques minutes, on prend un peu de recul et on rit de soi-même en espérant que personne ne fasse irruption dans la pièce pour demander « Mais qu’est-ce qui te met dans cet état ? ». On a peur de dire que c’est la faute d’un film parce que, « ce n’est qu’un film après tout, je ne devrais pas sangloter ainsi c’est ridicule ». Ce n’est qu’un film mais après on se rend compte qu’on y pense, 5, 10, 15, 30 minutes après et on doit se rendre à l’évidence : on a vécu une expérience, on est marqué, maintenant il s’agit de comprendre. Le film est triste ou juste fort bien sûr, mais là c’est autre chose. Peut-être que c’est parce que le film relate une expérience que l’on a vécu, exprime un sentiment que l’on a ressenti car, on ne va pas se mentir, on les aime ces films qui nous parlent, qui parlent de nous. On réalise alors que l’on s’est peut-être trop impliqué, qu’on a tout confondu, sa propre vie et celle des protagonistes, qu’on a perdu la notion de notre propre corps, de notre propre histoire, que tout ceci est allé trop loin. Pourtant ce n’est qu’un film.

Showing all 11 results