Science-Fiction
Ce film est une mise en garde contre la surexploitation des composants pouvant rendre stérile que l'on trouve dans des produits quotidiens et des ondes omniprésentes de notre entourage. Sans énormes moyens le film est marquant sur la manière dont l'Angleterre est montré car on se croit dans le tiers monde, c'est aussi une façon de montrer que les conflits se déroulants loin de l'Europe peuvent soudainement se dérouler en bas de chez nous.
Quand le générique se termine on est encore statique devant l’écran, le visage ruisselant de larmes, les lèvres partagées entre peine, joie et choc, les nerfs encore dans l’œuvre dégagés de la réalité. Après quelques minutes, on prend un peu de recul et on rit de soi-même en espérant que personne ne fasse irruption dans la pièce pour demander « Mais qu’est-ce qui te met dans cet état ? ». On a peur de dire que c’est la faute d’un film parce que, « ce n’est qu’un film après tout, je ne devrais pas sangloter ainsi c’est ridicule ». Ce n’est qu’un film mais après on se rend compte qu’on y pense, 5, 10, 15, 30 minutes après et on doit se rendre à l’évidence : on a vécu une expérience, on est marqué, maintenant il s’agit de comprendre. Le film est triste ou juste fort bien sûr, mais là c’est autre chose. Peut-être que c’est parce que le film relate une expérience que l’on a vécu, exprime un sentiment que l’on a ressenti car, on ne va pas se mentir, on les aime ces films qui nous parlent, qui parlent de nous. On réalise alors que l’on s’est peut-être trop impliqué, qu’on a tout confondu, sa propre vie et celle des protagonistes, qu’on a perdu la notion de notre propre corps, de notre propre histoire, que tout ceci est allé trop loin. Pourtant ce n’est qu’un film.
Un film léger qui parle de l’avenir de la planète si elle continue sur sa lancée. Un sujet intéressant, mais qui aurait pu être mieux traité.