Critique de Umfreybo, merci !

D'entrée de jeu le soleil cogne dans ce lotissement de Perth … photographie magnifique, acteurs au top, (le mari), une tension qui monte crescendo pour nous amener à un fin de film magistrale soutenue par la musique de Joy Division … par contre ça dépote un peu niveau violence physique et psychologique … amateur ou amatrice de film doux et lisse ça ne vous plaira pas.

Un film très envoûtant…on passe du rire aux larmes au rire…toujours bousculés. Ni clichés, ni caricatures simplistes, ce film nous invite à nous questionner sur l’éducation, le prix de l’autonomie, de la liberté… On en sort plus ouvert, plus vibrant. C’est un pur régal!

The Lobster est un film très étrange, le film est traité d’une façon très grave et très oppressante, mais c’est l’étrangeté qui caractérise chaque personnage qui fait tout le charme du film. Le jeu d’acteur, toujours impassible aux situations toujours plus loufoques les unes que les autres risques de vous bluffer. Le casting de super bonne qualité aide beaucoup à jouer sur ce type de comique. The Lobster est un film unique qui vaut vraiment la peine d’être regardé si vous aimez les comédies excentriques ou tout simplement si vous voulez voir quelque chose de différent.

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Critique de Zekic et M.Dawaite, merci !

Trop peu connu, ce film est un spectacle unique. On est plongé dans les rues de Berlin à travers le personnage principal qu’on ne quitte pas un instant. C’est 2h14 tourné en temps réel en un plan séquence à l’aube, des dialogues improvisés par les acteurs du début à la fin, des images qui retranscrivent avec un réalisme bluffant les nuits arrosées en ville.

Le décor prends le temps d’être posé comme il se doit, puis la tension monte et, sans même s’en rendre compte, on prends part à l’histoire comme si on y était – a condition de se laisser porter par le film. Il se peut que vous reveniez de temps à autres dans le monde réel, assis sur votre canapé, mains crispés et gouttes de sueur roulant le long du front.

Pour les amateurs de “film à baffe” comme je les appelle, Victoria est un très bon thriller qui met en haleine sans triturer le cerveau.

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Un film techniquement incroyable, comme il est tourné en un plan séquence de plus de 2h ! Ajoutez à cela une photographie et un jeu d’acteurs qui relève du challenge

The Spectacular Now est un merveilleux conte sur l’adolescence : de l’amour, de la recherche de soi, du regard des autres, en passant par la relation avec les parents… Tout y passe ou presque, et tout est traité avec justesse grâce aux deux acteurs principaux qui font une très bonne performance dans leurs rôles respectifs, ils nous transportent réellement dans leur univers ! The spectacular now est sans conteste un très bon film romantique sur l'adolescence à découvrir.

Critique de Sophie, merci !

Frances Ha est un film sacrément touchant par son authenticité. On y suit les déboires borderlines de Frances, au travers de thèmes profonds comme l’amour, l’amitié et la recherche de soi. Ce métrage m’a vraiment émue, je le trouve si proche de la vie secrète des filles… Beaucoup d’émotions en toile de fond, une photographie impeccable, je pense que Frances Ha mérite sa place sur un bon film.com …

Le début du film joue un rôle énorme dans le ton du reste du film. Tout au long du film, on est captivé à travers de longues périodes de dialogue. Un vrai film sous tension tiré d’une histoire réelle. Un film qui vous captive tout du long ! Un vrai bijou signé Ben Affleck !

Morgan Spurlock nous livre ici une satire fascinante du processus de placement de produits dans les films et de l'omniprésence de la publicité dans notre société. Il nous emmène dans son aventure en nous montrant ce qu'il faut pour faire un film et de gagner le mécénat des entreprises. Il utilise l'humour comme il l'a fait dans Super Size Me en pointant comment la publicité est glissée dans la réalisation de films, et peut devenir une partie importante de son business model. Spurlock nous a montré encore une fois qu'il est beaucoup plus facile d'amener le public à écouter les critiques de notre système économique si elles sont livrées avec bonne humeur et un sens de l'humour. En bref, un bon film sur le placement de produits.

Critique de Mathieu, merci !

Ce film bouleversant et surprenant à bien des égards de Denis Villeneuve (également à l’origine de Prisoners), dont la narration oscille entre l’histoire des jumeaux et celle de leur mère, nous emmène à la découverte d’un Liban miné par les conflits. Admirablement bien joué et porté par une puissante bande son, sa division en chapitres éclaire à mesure le spectateur quant à la véritable identité de cette mystérieuse mère…

Critique d’Olivier, merci !

Fish Tank est le premier long métrage de la réalisatrice Andrea Arnold. Le film met en scène la froide et dure réalité d'une banlieue anglaise défavorisée, tout en faisant ressentir au spectateur avec une grande maîtrise les sentiments et les rêves de son personnage principal. La jeune Katie Jarvis crève l'écran et la bande son est excellente.

Une bonne comédie plutôt déjantée sauvé par un bon jeu d'acteur et quelques moments sympas.

Rien à voir avec le Clint Eastwood, même si on y retrouve certains codes. Découvrez le western à la Chinoise, avec une grande dose d'aventure et d'action ponctuées de piques d'humour sur une bande son épique. Le scénario, le jeu d'acteurs (même en vf !), les décors, rien est à jeter !

Western des temps modernes, les frères Coen nous embarque dans une épopée froide, violente et tendu avec une mise en scène d’enfer.

Hot Fuzz est une comédie, drôle, absurde, loufoque, bref une comédie anglaise. Une critique de la société complètement barré !

Quand le générique se termine on est encore statique devant l’écran, le visage ruisselant de larmes, les lèvres partagées entre peine, joie et choc, les nerfs encore dans l’œuvre dégagés de la réalité. Après quelques minutes, on prend un peu de recul et on rit de soi-même en espérant que personne ne fasse irruption dans la pièce pour demander « Mais qu’est-ce qui te met dans cet état ? ». On a peur de dire que c’est la faute d’un film parce que, « ce n’est qu’un film après tout, je ne devrais pas sangloter ainsi c’est ridicule ». Ce n’est qu’un film mais après on se rend compte qu’on y pense, 5, 10, 15, 30 minutes après et on doit se rendre à l’évidence : on a vécu une expérience, on est marqué, maintenant il s’agit de comprendre. Le film est triste ou juste fort bien sûr, mais là c’est autre chose. Peut-être que c’est parce que le film relate une expérience que l’on a vécu, exprime un sentiment que l’on a ressenti car, on ne va pas se mentir, on les aime ces films qui nous parlent, qui parlent de nous. On réalise alors que l’on s’est peut-être trop impliqué, qu’on a tout confondu, sa propre vie et celle des protagonistes, qu’on a perdu la notion de notre propre corps, de notre propre histoire, que tout ceci est allé trop loin. Pourtant ce n’est qu’un film.

Un film culte et assez singulier, luttant contre les idées totalitaires à travers le personnage de V. Un scénario incroyable et des images vraiment travaillé !

Cronenberg livre un film d'une insolence réjouissante. Le récit est direct, mais le scénariste John Olson ne cesse de multiplier les fausses pistes et injecte une bonne dose d'humour très raffiné à cette violente histoire.

Une expérience insoutenable, des scènes d’atrocité, regarder Irreversible c’est comme se prendre un grand un coup d’extincteur dans la gueule !

Des jeux de rôle où chacun expérimente la drogue, le sexe, la colère puis la vengeance.
Le passage à l’âge adulte, on réalise qu’ils ont encore tous un pied dans l’enfance.
Pour cette petite bande Bobby Kent (Nick Stahl) est le seul responsable de leur mal-être, c’est sûr c’est un sale gosse, cruel et pervers mais pas encore terminé. Il est juste du mauvais côté et son meilleur pote Marty (Brad Renfro) subit chaque jour les conséquences de sa domination et de sa méchanceté et il s’en accommode plus ou moins jusqu’à sa rencontre avec Lisa (Rachel Miner), jeune fille passionnée qui veut Marty pour elle toute seule.
La machination contre Bobby prend forme, elle réunit quelques paumés et les persuade de la nécessité de supprimer l’incarnation du mal . Personne ne prend conscience une seconde des conséquences, on n’a pas forcément le sens des responsabilités à cet âge là.
C’est tout l’intérêt du film, les méandres de l’esprit dans une tête d’ado qui n’est encore rien d’autre qu’un enfant. Seulement la justice tranche différemment et c’est 7 mômes vont payer le prix fort.
Malgré la cruauté des faits on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi un tel gâchis, des jeunes bien encadrés, juste paumés, sans perspective d’avenir et tellement manipulables.

Un film renversant sur l’adolescence avec d’excellents comédiens et une réalisation irréprochable. Larry Clark affectionne particulièrement le sujet.

Memento est un film intriguant, le déroulement de l’histoire est très original. On en démord pas et c’est un des meilleurs film qui m’est été donné de voir.

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